17 % de passoires thermiques sont recensées sur le territoire français. Ce sont des logements avec l’étiquette F ou G dans le DPE. À Paris et dans la Creuse, 35 % des logements sont considérés comme des passoires thermiques. Le Cantal arrive en troisième position avec 32 %. De ce fait, les bâtiments consomment davantage d’énergie, d’autant plus que les températures sont froides pendant l’hiver. Mais il existe des solutions pour renforcer l’isolation thermique grâce à des aides déployées par le gouvernement avec en tête de liste MaPrimeRénov. Tout le monde peut en bénéficier et plus particulièrement les ménages modestes et très modestes. En prime, il est possible de cumuler l’aide précédente avec l’éco-PTZ et la prime CEE. Aujourd’hui, le DPE est un document d’une grande importance, notamment depuis sa modification en juillet 2021 pour suivre les recommandations de la loi Climat et Résilience. La mention de passoire énergétique doit obligatoirement être indiquée dans le cadre d’une vente. Depuis le 1er janvier 2023, les logements avec l’étiquette G+ ne pourront plus être loués et les mêmes restrictions s’appliqueront en 2025 pour les logements avec l’étiquette G, puis 2028 pour les logements classés F et enfin 2034 avec l’étiquette E. Les conséquences sont directement palpables sur le marché immobilier avec une hausse des ventes de 8 % des passoires thermiques. La seule façon d’améliorer les performances énergétiques est de réaliser des travaux de rénovation. Mais tous les propriétaires ne sont pas enclins à s’orienter dans cette direction et donc ils préfèrent mettre en vente leur bien immobilier.
https://edito.seloger.com/actualites/france/top-departements-y-plus-de-passoires-thermiques-article-16224.html
Date de mise à jour : 27/08/24
Date de création : 10/01/24
